« Somebody save meeeeeee !! Let your warm hands break right through … »
Ah, mais comment ne pas se souvenir de cette chanson ? Une série qui était diffusée pour la trilogie du samedi sur M6 !
Tu ne l’as toujours pas ?
La romance entre Clark Kent et Lana Lang… Puis Loïs est arrivée et a bouleversé ce charmant petit couple emblématique du petit écran.
OUI, C’EST SMALLVILLE !!!
Nous étions tous fans du personnage de Lana Lang, interprété par l’actrice Kristin Kreuk… mais sais-tu qui était sa voix française qui nous faisait vivre autant d’émotions tous les samedis soirs ?
L’incroyable comédienne LAURA BLANC !
Mais elle n’a pas prêté sa voix qu’à l’actrice canadienne : Jennifer Garner, Kate Beckinsale, Rebecca Ferguson, Reese Witherspoon, Rosamund Pike, et la liste est encore très longue tellement sa voix se marie à merveille avec d’autres comédiennes, personnages de jeux vidéo, de l’animation et de l’univers manga.
Dans cette interview, découvrez cette merveilleuse et talentueuse comédienne !
Un grand merci à toi, Laura !
Laura Blanc, si je devais te demander quel est ton plus vieux souvenir de doublage là à ce moment précis, ta première expérience, peut-être la meilleure, que me répondrais-tu à l’instinct ?
Je m’en souviens très bien, j’en ai un. Le premier souvenir de doublage que j’ai ce sont mes premiers mots à la barre.
C’est Catherine Lafond qui m’a donné la chance de le faire chez Synchro France où j’assistais déjà depuis 2-3 mois, car Fabrice Josso m’avait emmenée avec lui sur une série qui s’appelait « Gegen den Wind ».
Et donc à l’époque chez Synchro France, il y avait tous les gens du métier qui défilaient sur cette série. Toutes les voix les plus connues y passaient, tous les comédiens qui avaient bercé mon enfance.
Comme ils étaient tous pros, ça m’a énormément appris de les regarder travailler.
Bref, j’en ai pris plein la tête. C’est là que j’ai compris ce qu’était le doublage ! Que c’était un vrai métier de comédien, que ça faisait appel à des choses de comédiens, que c’était compliqué, qu’il fallait bosser et avoir du talent. Surtout pour arriver à retranscrire au plus près et au plus juste le comédien qu’on double, le respecter pour être au plus proche de son jeu, quelle que soit la série d’ailleurs.
Là c’était une série allemande de « jeunes ». Ce n’était pas une série extraordinaire mais c’était très bien joué. Puis de toute façon, même quand ce n’est pas une série d’une énorme qualité, c’est tout aussi dur, voire plus dur.
Voilà, c’est à cette occasion que j’ai eu mes premiers mots.
Il manquait quelqu’un pour dire : « La police est déjà là »
J’ai cru que j’allais tomber dans les pommes quand je suis arrivée à la barre, j’avais l’impression que ça résonnait dans ma tête.
Catherine a eu la gentillesse, chose qui n’existe plus du tout aujourd’hui, de dire à tout le monde de sortir, j’ai donc fais mes premiers mots seule avec elle et l’ingénieur du son…
Elle a vu que j’y arrivais alors on m’a donné des petits rôles. Puis Mario Santini m’a entendue, Rolland Timsit… J’ai commencé à travailler à Dubbing, notamment sur X-Files et … tout s’est enchaîné !
De quand datent ces premiers essais ?
Fin 1997, début 1998.
Comment t’es-tu sentie à l’époque de tes premiers pas dans le monde du doublage ?
A l’époque, c’était très malvenu de dire qu’on faisait du doublage lorsqu’on passait des castings, sinon on passait pour des comédiens incapables de tourner. Personne ne voulait les caster. Alors que de nos jours, même des comédiens très connus aimeraient faire du doublage.
Que ce soit à cette époque ou actuellement, je travaille toujours avec les mêmes intentions, la même exigence et la même énergie. A titre personnel, je ne conçois pas de le faire autrement.
Je trouve que si on le fait sans engagement, mieux vaut ne pas le faire, car c’est irrespectueux. Pour moi, le doublage français reste parmi les meilleurs. C’est important d’avoir des gens comme toi, un public qui nous suit car c’est grâce à toi, au public qu’on « existe » en tant que comédien parce qu’on voit que ça marche. C’est vous qui nous portez et faites qu’on est là où on est aujourd’hui.
Tu es très active dans le doublage de jeux vidéo. Pour avoir autant travaillé dans ce domaine, est-ce un monde qui te passionne ou juste un rôle ?
Je vais te faire une confidence… pardon de vous décevoir… je ne suis pas une Gameuse (rire), pas du tout. Par-contre, je suis capable de dire qu’il y a des jeux vidéo que j’ai adoré faire. Et quand je tombe sur le résultat (cela m’arrive parfois), je suis toujours impressionnée, et je trouve cela absolument dingue et génial.
C’est fou de voir le travail qu’on a fait seule dans une cabine de cinq mètres carrés avec un casque et des formes d’ondes et de le voir animé comme ça, de pouvoir accompagner des gens de cette manière.
Je trouve ça génial, j’adore. Et même si je ne suis pas Gameuse, il y a des jeux qui m’ont vraiment plus, du genre « Uncharted ».
Franchement, j’ai pris un énorme plaisir à faire ce jeu. Il y a des jeux qu’on est vraiment content de faire, qui changent un peu, qui sont pas toujours que de la bagarre.
De toute façon, c’est à traiter de la même manière que du doublage, dans le sens où il y a des émotions, des gens qui vivent, qui aiment, qui pleurent, qui rient. Donc il faut l’aborder de la même façon… il faut oublier cette forme d’onde… et il faut jouer !
On t’entend justement dans la franchise « Uncharted », pour la voix de Chloé Frazer. Il y a eu un film qui est sorti au cinéma avec l’acteur Tom Holland, mais sans ta voix pour Chloé. On t’a approché ? Ou comme tu n’es pas une des voix française officielle de l’actrice Sophia Ali… ça coulait de source pour le Directeur Artistique ? (pour l’anecdote, c’est Jessica Monceau qui a eu le rôle)
Absolument pas mais j’aurais adoré. C’est sûrement une comédienne qu’elle double depuis longtemps, je ne sais pas. J’adore Jessica, c’est une amie et je n’ai aucun doute sur son talent et je suis sûre que c’est très bien, car c’est une super comédienne.
J’aurais été très déçue si je n’avais pas été choisie si ça avait été une comédienne que je double. Cela aurait peut-être été sympa de me faire passer des essais mais il y a forcément une raison.
Ce sont les fans qu’il faut que l’on respecte à travers tout ça mais je ne peux pas avoir d’opinion car je n’ai pas vu le film, je ne sais pas qui est la comédienne que Jessica double et je ne suis pas allée chercher.
« Smallville »…, tous les samedis à la TV… qu’est-ce que cela t’évoque ? Des anecdotes ?
On savait dès le départ que c’était cuit pour Lana avec Clark puisqu’il y a Loïs mais j’y ai quand même cru sur les 10 ans d’existence de la série (rires) !
Ça m’évoque surtout une époque révolue. On enregistrait pas comme aujourd’hui trois épisodes dans la même journée.
« Smallville » m’évoque une époque où le matériel était différent et ne permettait pas de faire cela. On enregistrait un épisode par jour et on était convoqués peut-être un trois quart de journée ou une grosse matinée ou après-midi. C’était un rendez-vous qui était génial tous les jeudis car on savait qu’on allait se retrouver, se marrer, bosser et puis tout donner. C’était une époque qui n’est plus. Maintenant on travaille beaucoup en Track.
Cela m’évoque aussi l’image de nous tous travaillant à la barre. Trois, quatre, cinq personnes, donc des fous-rires ! Et en même temps du professionnalisme, car il nous fallait assurer.
Au niveau anecdote, je me rappelle d’un truc qui était dingue. Un jour, il y avait eu un souci avec un épisode (et comme tu le disais tout à l’heure la série était diffusée tous les samedis) et je me rappelle qu’un jour on l’avait enregistré sans filet la veille pour le lendemain. On a enregistré le vendredi ou le jeudi et l’épisode était en diffusion deux jours après, même pas. D’habitude on avait toujours de l’avance.
Cela faisait peur car il ne fallait pas se louper (Le talent de chacun a du être mis à contribution). Des souvenirs j’en ai plein. On a beaucoup rigolé sur cette série.
Jennifer Garner, comment es-tu devenue sa voix ?
Ce n’est pas évident, j’ai de la chance qu’on m’ait toujours remise sur elle.
Elle n’était pas connue à l’époque de toute façon, et à chaque fois j’ai passé des essais pour être choisie à nouveau.
Il y a eu « Alias » avec le succès qu’on lui connaît, mais même là c’était pas évident qu’on me remette toujours sur elle.
Après, il y a un moment donné c’est vrai qu’à force de doubler quelqu’un tu deviens incontournable, j’imagine.
Encore aujourd’hui tu sais, ce n’est pas acté que ça soit moi, mais pour l’instant… c’est toujours moi. Cela a commencé tout bêtement, par des castings et après j’ai été re choisie.
Elle est devenue connue et moi j’ai eu la chance de la suivre. Je l’adore en tant que comédienne. Elle est super avec un panel à 360 degrés. Je n’ai pas le souvenir de films compliqués à tourner avec elle.
A chaque fois, c’était du bonheur, c’est un bonheur de la retrouver, car je connais ses qualités de comédienne. J’ai une tendresse infinie pour Jennifer Garner, et c’est peut-être avec elle que les regards se sont un peu plus posés sur moi dans le doublage.
Parfois elle n’a pas forcément le rôle principal mais elle est toujours là dans les films, au bon endroit au bon moment. Je n’imagine pas ne pas la doubler.
Kate Beckinsale, dans la saga « Underworld » où tu incarnes la voix de Selene, qu’est-ce que le monde des vampires t’inspire ? Avec des œuvres comme « Entretien avec un vampire », « Dracula », « Twilight », comment expliques-tu que les vampires passionnent autant toutes les générations ?
Les vampires ont toujours fasciné. Ils permettent de jouer plein de choses. C’est infini. C’est un puits sans fond de sujets ouverts et en plus ils ne meurent jamais.
Toujours concernant Kate Beckinsale, as-tu commencé à la doubler dans « Pearl Harbor » en 2001 ? Quels souvenirs gardes-tu de ce film et de tes débuts avec elle ?
Absolument ! C’était la première fois que je la doublais…
C’était un film très important pour Disney et très attendu… donc il y avait un peu de pression… J’avais reconnu la comédienne que j’avais découvert dans « Beaucoup de bruit pour rien » mais je ne crois pas qu’elle avait de voix officielle à l’époque.
On m’a appelée pour passer des essais et j’ai été choisie.
J’avoue que j’avais très envie de la doubler car je m’étais tout de suite sentie très à l’aise sur elle… et puis elle crevait l’écran dans ce film.
Ensuite, les films se sont enchaînés avec elle et je la double très régulièrement depuis…
Un autre de mes meilleurs souvenirs avec elle, en dehors des « Underworld », est un film d’époque, « Love and Friendship », où elle excelle en rôle de manipulatrice… finement interprété…
Y a-t-il une voix pour toi qui sort du lot ? Parmi toutes celles que tu as pu camper.
C’est très très difficile de choisir… je ne peux pas dire… Jennifer Garner, car c’est avec elle que je suis « née ».
Je dois dire que ces dernières années j’ai quand même eu la chance de régulièrement doubler Reese Whiterspoon qui est une comédienne complète, fantastique et incroyable. J’ai aussi la chance de doubler Rosamund Pike .
Ce sont quand même de sacrées comédiennes qui me nourrissent, qui me transcendent, que j’adore doubler parce que c’est tellement complet ! Je ne peux pas choisir.
J’ai aussi découvert la superbe actrice Diane Kruger que j’ai doublé pour mon plus grand bonheur.
Pourvu qu’elle continue à ne pas avoir le temps de se doubler elle-même (rires) !
As-tu déjà rencontré une comédienne que tu doubles ?
Non, jamais mais j’aurais adoré que cela m’arrive.
Ces trois dernières années, tu as eu la chance de doubler l’actrice Rebecca Ferguson dans la saga « DUNE »(1ère et 2ème partie). Comment as-tu vécu cette expérience et comment trouves-tu cet univers ?
En fait , je prête ma voix à Rebecca Ferguson depuis la série « White Queen » en 2013… et je dois dire que j’ai tout de suite pensé qu’on allait entendre parler d’elle. Elle a tellement de charisme et c’est une extraordinaire actrice.. L’association Dune/Villeneuve est sublime donc ça ne peut être que du pain béni pour moi… ce n’est pas simplement un film de science-fiction mais un film plein de messages… c’est pour ça que j’adore son univers…
Concernant le doublage, il n’y a pas beaucoup de lignes à proprement parler, mais les phrases sont toutes pesées, réfléchies, concises pleines d’enjeux et lourdes de sens… c’est très riche. Donc chaque phrase est travaillée comme de la dentelle… Et elles ressemblent à des flèches que l’on doit envoyer pile dans la cible… J’adore ce genre de défi.
J’ai hâte de la retrouver.
En début d’année, on a entendu ta voix dans le film d’animation « Nicky Larson – City Hunter: Angel Dust ». C’était fun de doubler dans ce manga si culte ?
Non seulement, je me suis marrée, même si mon personnage n’était pas des plus drôles, mais j’adore doubler les mangas.
Les personnages sont tellement extrêmes qu’il y a une forme de liberté dans le jeu… Ça demande de se lâcher, d’aller au-delà des personnages et j’adore ça… en plus, ça m’a rappelé plein de souvenirs d’enfance…
Et pour Daki dans le manga « Demon Slayer ». C’était sympa les enregistrements ?
J’étais pliée de rire lors de la scène où elle se fait couper la tête. Elle est hystérique en version originale et il fallait conserver cela en version française. Elle m’a demandé beaucoup d’énergie et j’étais épuisée à la fin des sessions de doublage. Ce ne sont pas nos codes, nous ne sommes pas habitués à parler et à jouer comme ça mais on ne pouvait pas faire comme si ils n’existaient pas donc il fallait quand même apporter un truc un peu fou fou et qui sorte du cadre.
Merci à Yann Le Madic d’avoir pensé à moi. Je ne sais pas pourquoi il a pensé à moi d’ailleurs, je vais peut-être me remettre en question (rires) !
Non mais franchement j’ai été très heureuse de le faire. Ce n’était pas mon premier manga, j’ai aussi doublé dans « Kiki la petite sorcière », si on peut appeler cela un manga. Mais un manga de ce genre… ça, je n’avais jamais fait et ça m’a beaucoup plu !
J’ai trouvé cela tordant de rire et génial, car là tu peux sortir de tes gonds et faire des choses qui n’ont rien à voir avec ce qu’on fait d’habitude.
Et moi dès qu’on peut sortir des habitudes de toute façon je m’engouffre, j’adore ça. J’étais seule en enregistrement à cause du Covid.
Cela me plairait beaucoup de continuer à doubler des personnages de mangas.
Tu es plutôt VF ou VO ?
C’est compliqué ! Je suis à moitié anglaise de par ma mère donc j’ai tendance de manière naturelle à regarder les films en VO parce que ça fait partie de moi. Je n’ai pas de problème avec la langue, et ça m’est déjà arrivé bien sûr de regarder des VF. D’abord parfois avec mes enfants pour des dessins animés, et puis maintenant je les force « un petit peu » à regarder aussi en VO.
Mais bien sûr ça m’arrive aussi de tomber par hasard sur du français et je le regarde avec plaisir, mais pas trop longtemps parce qu’après je reconnais tous les copains de doublage et ça me fait sortir du film…
J’ai le sentiment de continuer à travailler donc je peux pas trop regarder le français sinon j’ai l’impression d’être en plateau.
Mais ce n’est pas parce que je n’aime pas la VF.
Apprécies-tu ta propre voix ? L’assumes-tu ?
Je n’écoute pas ma voix en enregistrement sinon j’aurais envie de le refaire. Je ne peux pas. Cela m’arrive de l’entendre car parfois mes enfants regardent un film dans lequel je double, mais cela arrive par hasard uniquement. Je suis dans le présent, j’avance et je ne me retourne pas sur des choses que j’ai faites dans le passé. Ce serait bien pour apprendre à progresser mais non, je n’écoute pas ma voix.
Quels sont tes projets pour 2024 ?
J’ai déjà des choses en cours mais désolée je ne peux rien te dire.
Cette question n’était pas prévue, mais puisqu’on y est, saurais-tu m’expliquer pourquoi il y autant de mystères et de secrets autour des projets des comédiens de doublage ? J’ose enfin la poser et c’est tombé sur toi.
Il y a autant de secrets car les comédiens américains ou étrangers qui tournent dans les séries n’ont pas forcément envie que l’on vende la peau de l’ours avant que ce soit diffusé. Il y a eu beaucoup de « spoilers » qui ont été faits par inadvertance. Ça peut nuire au projet artistique.
La venue d’une star sur une série par exemple, on n’a pas envie que cela se sache avant la diffusion, sinon c’est gâcher le plaisir des spectateurs et ça coûte énormément d’argent aux producteurs.
Donc ça ne se fait pas, il faut respecter le choix artistique des productions.
Et cela me paraît juste et normal. Le public doit avoir la primeur et être surpris. Il y a aussi énormément d’argent en jeu de la part des productions, c’est pourquoi on ne peut rien dévoiler.
Quel est ton avis sur l’IA ?
Je suis contente que tu me poses la question car j’aurais fini par t’en parler.
Je n’ai pas envie de paraître comme quelqu’un qui est contre l’IA, contre une forme de progrès…
Maintenant, il faut appeler un chat un chat, oui, notre métier est en danger. Mais pas seulement le nôtre, plein d’autres métiers…
Ce n’est peut-être pas tant contre l’IA qu’il faut être mais contre la manière dont elle est utilisée ! Aujourd’hui, aucune loi ne protège l’utilisation frauduleuse des voix des comédiens dans le doublage… c’est là-dessus qu’il faut se battre.
Je fais partie de l’association LES VOIX qui est très active en la matière : rencontre avec le gouvernement avocat, regroupement au niveau mondial (UVA) pour être plus fort.
Après, comme je l’ai dit plus haut, le doublage français a une grand importance dans le cœur des gens et c’est grâce au public qu’on existe… C’est pourquoi nous avons besoin de lui et qu’il s’exprime aussi sur le sujet. De manière générale, nous devons tous nous demander quel monde nous voulons et quel monde nous souhaitons pour nos enfants demain.
Quelqu’un a publié une phrase que je trouve intéressante : « Moi je veux que l’IA fasse mes lessives et ma vaisselle pour que je puisse faire de l’art et écrire, pas pour que l’IA fasse mon art et mon écriture pour que je puisse faire mes lessives et ma vaisselle…»
Ça mérite réflexion, non… ?
En parlant d’IA et de futur… on a entendu ta voix dans le jeu vidéo Cyberpunk 2077. Penses-tu qu’un jour on vivra dans un monde futuriste comme celui proposé dans la ville de Night City ?
Autant j’ai adoré travailler sur ce jeu vidéo bourré d’imagination, autant je veux bien que ça reste justement une création artistique issue de l’imagination humaine…(rires).
Un petit mot de fin pour gillesfaitsoncinema.com ?
Merci d’avoir pensé à moi pour cette interview car à chaque fois qu’on peut prendre la parole pour parler de notre métier et rendre aux gens ce qu’ils nous donnent, c’est un toujours plaisir et j’ai envie de le partager donc merci, super. Toujours contente de parler de mon métier et des comédiennes que j’ai la chance de doubler.